Le 22 mai 2017, la chronique de La Matinale de France Inter parlait de la première nuit de collage de affiches miroir #MAVOIX à l’occasion de l’ouverture de la campagne officielle pour les élections législatives 2017.

“Premier jour de campagne pour les législatives : #ma voix, un groupe citoyen va présenter des candidats.

Quand vous sortirez de chez vous tout à l’heure et que vous passerez devant les affiches des candidats aux législatives, l’une d’entre elles, fraîchement collée cette nuit, attirera peut-être votre attention.

Pas de photo. Pas de nom. Pour la couleur, pas de rouge pas de bleu pas de rose pas de vert. Du jaune : couleur inhabituelle pour une élection.

Et si vous vous approchez, vous verrez quoi ? Vous. Votre image. Car l’affiche est un miroir surmontée d’un slogan : ” qui me représente le mieux ?” La réponse étant dans le reflet : vous, candidat normal dont l’expertise se situe hors des rouages de la politique.

Ces derniers mois ce collectif #mavoix né grâce à une plate-forme sur internet a réuni des centaines de personnes à travers l’hexagone. Et pour trouver des candidats ils sont même allés démarcher dans la rue…

Et finalement ils en ont trouvé

Pas des députés, mais des candidats. Cinq cent au total, à travers l’Hexagone, dont plus de 300 se sont déplacés à Paris le 6 mai dernier pour le grand tirage au sort. 86 d’entre eux ont été retenus. Chauffeur Uber, Postière, patron de bar de gaming ou encore graphiste… Onze d’entre eux ont déposé leur candidature au Ministère de l’Intérieur pour la députation à l’étranger.

Les 75 restants dans les préfectures de Marseille, Béziers, Nantes, Rochefort, Paris, Bordeaux et bien d’autres encore. Une campagne toujours paritaire, une femme candidate et un homme suppléant ou l’inverse, financée par une collecte. Car le droit Français n’autorise pas pour une élection le financement participatif. Les 3 et 4 juin prochains, lors de l’élection des Français de l’étranger, le collectif #mavoix fêtera peut-être ses premiers élus… Le 18 juin prochain, lors du deuxième tour des législatives si l’un des leurs entre à l’Assemblée, sachez que celui ou celle ci n’appliquera pas son programme… L’idée étant de voter au cas par cas les décisions du collectif.”