#MaVoix et les autres mouvements politiques : NO DEAL

Partout là où il y a des gens qui veulent faire #MAVOIX pour être acteurs des lois, il y aura #MAVOIX.

Ces dernières semaines, les demandes (plus ou moins sympathiques ;-)) arrivent :

« Bonjour, j’adore l’idée de #MAVOIX ! Comme je suis candidat aux législatives de tel mouvement dans telle circo, je me disais que ce serait trop dommage qu’on s’affronte, du coup, j’me disais qu’on pourrait s’arranger… »

Ou encore, « on vient de tel mouvement de telle ville, (on est un peu en perdition (NDLR), si vous mettez notre logo sur vos affiches, on pourrait payer le matériel électoral… »

Alors, autant le dire clairement, on gagnera du temps : l’idée même de #MAVOIX exclut toute discussion ou accord de ce genre.

#MAVOIX n’a ni représentant, ni instances nationales, il n’y a aucun deal possible.

 

Pourquoi ?

Pour deux raisons très simples : à #MAVOIX, il n’y a pas de programme et pas de personnification.

#MAVOIX sort d’une logique politicienne, de négociations d’appareil à appareil, sur un marché des circonscriptions qui valsent d’une étiquette à une autre en fonction des soutiens aux présidentielles, des accords, etc. Logiques partisanes que nous réfutons catégoriquement.

De plus, quand on conduit des négociations sur des circonscriptions électorales, elles n’ont que deux objets possibles : le programme ou les personnes. A #MAVOIX il n’y a rien à négocier de ce genre.

Pas de négociation possible sur le programme, puisque de programme il n’y a pas dans #MAVOIX.

Et comment s’engager dans une discussion sur les personnes quand justement l’ADN de #MAVOIX est de sortir de la personnification ?

L’idée qu’il faudrait se répartir les circonscriptions part de l’hypothèse que ce qui compte c’est l’implantation, la notoriété. L’idée que, dans certains endroits, il vaut mieux choisir untel ou unetelle car il ou elle est connu.e, a du réseau, bref serait un peu plus citoyen.ne que les autres.

#MAVOIX part de l’idée inverse : une voix égale une voix. Chacun.e de nous est en capacité de prendre sa place à la table de décisions. Sans exclusive et sans à priori.

Et c’est pour ça que le tirage au sort, s’il n’est qu’un moyen, est un élément si important de l’expérience, et unique parmi les mouvements citoyens.

En s’en remettant au hasard, on évite ainsi le bal des égos dont chaque processus de désignation, sans parler des primaires, nous donne un triste aperçu. Et on sort des processus carriéristes qui font tant de mal à la politique.

La journaliste présente le 16 avril 2016 place de la République à Strasbourg, pour le premier tirage au sort ouvert dans un scrutin uninominal, en France, organisé par #MAVOIX sous l’égide d’un notaire, l’avait bien compris : « Impossible d’identifier, sur le coup, qui le sort a désigné. Ni embrassade, ni tape sur l’épaule, ni discours de remerciement. Ils s’applaudissent tous les uns les autres. Voilà, ils ont tous gagné. »

Et comme à Strasbourg, la démarche part des femmes et des hommes qui, localement ont envie de contribuer à #MAVOIX et de faire campagne. Un.e mandataire, diffuser l’appel à candidature et faire connaître l’idée, des donateurs et donatrices pour imprimer le matériel électoral, des colleurs, des délégué.e.s pour faire respecter les règles dans les bureaux de vote…

Chacun.e contribue à faire entrer #MAVOIX dans le réel de manière horizontale, décentralisée, coopérative et organique.

Qui pourrait décider à la place de ces femmes et de ces hommes que dans telle ou telle circonscription où existe un point de contact local, il ne devrait pas y avoir de candida.t.e #MAVOIX ?

Si l’on part du principe que ce qui compte ce n’est pas le ou la candidat.e mais bien l’objectif de faire entrer une expérience de démocratie directe à L’Assemblée nationale, la réponse est : personne.

Les négociations, les deals, cette toute petite cuisine politicienne, c’est justement l’ancien monde dont nous voulons sortir. Notre mantra global pour l’expérience : « la fin ne justifie jamais les moyens ». Y mettre ne serait-ce qu’un doigt reviendrait à abdiquer les principes qui font l’essence de #MAVOIX.

Faire entrer les citoyennes et les citoyens, collectivement et individuellement, à l’Assemblée nationale. Sur un pied d’égalité. Dans le respect de la singularité de chacun, partir du « Je » émancipé pour construire le « Nous » -société.

#MAVOIX promeut une version originale de la démocratie qui n’est de fait pas en phase avec des initiatives légitimes d’amélioration de la démocratie représentative.

#MAVOIX est la seule à offrir un nouveau genre de choix au citoyen, celui d‘expérimenter une dose de démocratie directe au sein de l’Assemblée nationale. Ce qui compte ce n’est pas le résultat, c’est le chemin. L’expérience #MAVOIX, c’est le chemin vers la capacitation citoyenne.

Nous ne voulons pas changer de règles du jeu, nous voulons changer de jeu.

C’est le sens de cette expérience pour installer au sein de l’Assemblée Nationale une zone d’autonomie temporaire de 2017 à 2022 dont les citoyens auront directement la responsabilité.

Là où il y a des gens qui veulent être acteurs des lois, il y aura donc #MAVOIX.

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